Ah, les futurs députés, ces personnages mystérieux ! On les imaginait tous avocats ou économistes, mais surprise ! Cheikh Bara Ndiaye, notre tradipraticien bien-aimé, est aussi… commerçant ! Peut-être qu’il vend des potions magiques pour séduire les électeurs. « Votez pour moi, et je vous garantis un avenir radieux, ou votre argent de retour ! »
En scrutant les professions sur les listes, on découvre un « agent de presse », beaucoup de « maras », et, comme d’habitude, une armada de consultants. Mais où sont les super-héros ? Ah, un analyste politique parmi eux ! ça sent le complot : on sait déjà qu’il va analyser nos votes avant même qu’on ait décidé de faire le déplacement jusqu’à l’isoloir. Quid du charlatan ? Teuss.
Et le clou du spectacle ? Une flopée d’étudiants ! Étudier est-il devenu une profession ? On pourrait penser qu’ils préparent un doctorat en « Comment éviter de répondre aux questions des journalistes ». Bientôt, on les verra brandir leurs diplômes comme des talismans au service de la République !
Nos politiciens, ces caméléons du paysage politique, semblent s’adapter à tout, même aux situations qu’ils n’ont pas anticipées. On n’est jamais à l’abri d’un master en « Charisme électoral » ou en « Morale et Politique » à la prochaine rentrée universitaire.
On peut douter d’un véritable renouveau dans cette 15e législature. Les mêmes visages, souvent issus des mêmes milieux, apparaissent encore une fois, comme des acteurs d’une pièce dont le script n’a pas changé depuis des lustres. Les promesses de changement ? Évanouies dans la routine politique !
Certains me diront peut dire que la profession importe peu, mais un certain niveau d’expertise est tout de même essentiel. Mais ce n’est pas grave. Dans un passé récent, un représentant du peuple a clairement déclaré qu’il était « député de Macky Sall ». Voilà une façon originale de ne pas se mouiller ! Alors, dans cette comédie politique, à quand le prochain acte ? Un conseil : gardez vos potions magiques à portée de main !