La réussite de la candidature d’Amadou Hott est une exigence pour le continent africain selon le ministre de l’Economie de la coopération et du plan. » La vision d’une Afrique libre, aux secteurs privés forts, aux Etats forts et aux économies affectives pour l’investissement national et étranger, est à adopter » a expliqué Abdourahmane Sarr lors de la cérémonie de lancement de la candidature d’Amadou Hott à la présidence du groupe de la Banque mondiale. Cette vision, mentionne le ministre Sarr, « est celle qui maîtrise les enjeux de développement de l’œuvre, notamment climatique, et elle est celle d’une parfaite connaissance de la BAD. Selon lui, « l’enjeu des alliances et la capacité à développer des stratégies à l’échelle nationale font souvent la différence entre le succès ou l’échec d’une coopération gagnant-gagnant ». D’ailleurs, » les Africains attendent une transformation radicale de leur existence pour le meilleur, à l’instar de ce vent renouveau qui souffle au Sénégal. Aussi, qu’un fils du Sénégal participe à la matérialisation de ce désir continental au niveau de la BAD est salutaire » se réjouit le ministre.
A l’en croire, de l’économie de la coopération et du plan, le secteur privé africain doit être fort, le secteur privé international doit venir en Afrique parce qu’il doit pouvoir y faire des affaires aux côtés de nos Etats et de notre secteur privé. Et de rassurer, « Amadou Hott est parfaitement conscient de ses enjeux. C’ est ainsi un homme de qualité, très efficace. L’engagement qu’il a derrière cette candidature est la raison pour laquelle nous ne ménageons aucun effort pour qu’il puisse réussir. C’est vrai, il faut de la compétence, il faut surtout de la perspicacité dans l’engagement et de la vision pour réussir là où d’autres se soufflent ».
Dans la foulée, il souligne que « les autorités de notre pays le soutiennent parce qu’il a le profil idéal, l’expertise requise, l’expérience attendue, mais également l’état d’esprit qu’il faut pour conduire à bon port cette importante organisation en ce moment critique de notre histoire ». Il s’agit donc « du futur de l’Afrique, une institution cruciale pour réussir le pari du développer notre continent par nous-mêmes, avec son accompagnement » a-t-il conclu.