« Il faut préserver en la vivifiant, la flamme de l’espoir que représente la Banque africaine de développement pour tout le continent ». L’avis est du ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères qui s’est exprimé dans le cadre de la cérémonie de lancement de la candidature d’Amadou Hott à la présidence du groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Pour Yacine Fall, c’est précisément pour cela que le Chef de l’Etat soutient cette candidature. S’y ajoute le parcours élogieux du candidat.
En effet, dit-elle, » fort de plus de 25 années d’expérience en politique économique, en finance de développement et en banque d’investissement, il apporte une expertise unique et multidimensionnelle acquise dans le public, le privé et au sein même de la Bad ». Yacine Fall ajoute qu’en tant que premier vice-président du complexe de l’énergie, du changement climatique et de la croissance verte de 2016 à 2019, il a été au cœur des initiatives transformatrices. De même, en qualité de gouverneur et plus récemment encore comme envoyé spécial du président de la Bad pour l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique, il a œuvré à mobiliser les financements mixtes pour les infrastructures ».
Poursuivant, la cheffe de la diplomatie rassure : « il incarne ainsi l’espoir d’une Afrique qui prend son destin en main, pourtant restant ouverte aux partenaires du monde entier. C’est pourquoi, il bénéficie du soutien nécessaire de fortes différentes capitales. Les importantes potentialités de recours au continent, forts de 1,4 milliard d’habitants, dont plus de 60% ont moins de 25 ans, les images ressources naturelles, mais surtout le bruit que caractérisent les peuples africains avec leur créativité, nous renforcent dans notre conviction que la promesse d’une Afrique prospère et intégrée est à portée de main ».
Dans la même dynamique, il rappelle que le contexte après Covid exige une posture stratégique des régions. C’est dans ce cadre que l’élection de la présidence de la Banque africaine de développement est moment crucial pour la Banque dans sa contribution au développement et à l’unité de l’Afrique. D’ailleurs, les pays sont plus que jamais engagés dans la mise en œuvre du programme de développement durable de l’horizon 2030 et de l’agenda 2063 de l’Union africaine.
L’idée est de faire de l’Afrique un continent prospère, inclusif, résilient et intégré. Ceci va permettre la réalisation de l’électrification, de l’alimentation, de l’industrialisation, de l’intégration et de l’amélioration de la qualité de vie des populations africaines, particulièrement les jeunes et les femmes. Le ministère souligne que les États vont faire face aux défis multiples, aigus que sont l’urgence climatique, la souveraineté alimentaire, les crises sanitaires, la consommation numérique, la problématique des jeunes ou encore l’autonomisation des femmes.