Amadou Ba ne s’est plus présenté à l’assemblée nationale depuis son installation. Il a manqué à toutes les séances d’examen de la Loi de finances et budgets des ministères en Commission, n’a pas assisté à l’examen, débats et vote de la loi de finances rectificative (LFR) et n’a pas osé faire face au Premier ministre Ousmane Sonko pour un événement politique de première importance que la Déclaration de politique générale (DPG).
La DPG était l’occasion pour lui de justifier son statut de leader politique et d’ancien premier ministre, et le prétexte en or pour déconstruire sans complaisance le Référentiel Sénégal2050.
De quoi avait-il peur? Lui le sait sans doute; idem pour Cheikhou Oumar Hann et Farba Ngom.
Et pourtant, voilà que le fantôme Amadou Ba est annoncé pour entamer une tournée nationale de préparation des élections locales de 2026.
L’homme d’état est un statut permanent, pas un état conjoncturel. Le mandat ne saurait se réduire à une simple quête d’immunité.
Les électeurs qui ont voté pour lui ont le droit d’être dignement représentés: qu’il assume son mandat ou démissionne.
Amadou Ba, député Pastef*